Jonathan Plett est un biologiste moléculaire qui a récemment passé un mois avec Francis Martin et son équipe au sein de l’UMR IAM (Interactions Arbres-Microorganismes) étudiant les interactions entre plantes et microorganismes symbiotiques. Jonathan est titulaire d’un doctorat en biologie de Queen’s University (Canada) et est actuellement chercheur à l’Institut Hawkesbury sur l’Environnement de l’Université de Western Sydney (Australie), où il étudie les mécanismes de communication entre les champignons symbiotiques ectomycorhiziens et leurs plantes-hôtes.
Jonathan est un chercheur accompli avec plus de 28 publications publiés dans des revues scientifiques de haut niveau telles que Nature Genetics, PNAS, Current Biology, Trends in Genetics et New Phytologist). L’objectif général de ses recherches est « de comprendre comment les plantes sont capables de différencier les microorganismes symbiotiques des pathogènes et comment les symbiotes contrôlent ces interactions en utilisant des protéines sécrétées afin d’altérer l’expression des gènes de la racine. » A long terme, ces études vient à « identifier des variétés végétales qui pourraient ignorer les organismes pathogènes et qui pourraient favoriser leurs relations avec les organismes symbiotiques. Ces plantes pousseraient plus vite, produiraient de meilleures récoltes et dépendraient moins des pesticides et des engrais entraînant ainsi des pratiques forestières et agricoles plus durables et respectueuses de l’environnement».
Nous remercions Jonathan d’avoir accepté de nous raconter son parcours de chercheur. Suivre ce lien pour lire son interview (en anglais)
ARBRE Interview — Jonathan Plett