PhD position: epidemiology of Chalara ash dieback

Determinants of inoculum production in the ash dieback fungus, Hymenoscyphus fraxineus

Thesis supervisor B. Marçais (benoit.marcais@inra.fr), Thesis Co-Director Marc Buée (UMR IAM, INRA Nancy)

The introduction of exotic fungal species is an important cause of the emergence of forest tree diseases and these invasive pathogens often cause devastating epidemics in forests. Control measures are limited and a better understanding of natural regulations is essential for the development of effective strategies to manage these invasions. Among the possible regulations, the Allee effect (limitation of population growth at low density) or the effect of microflora associated with inoculum reservoirs are poorly characterized for many forest fungal pathogens. The thesis will focus on Chalara ash dieback, a disease that emerged in France in 2008 and has since greatly reduced stand productivity, questioning the interest of this species as a forest species.

The objective of this project will be to better understand what conditions the production of inoculum of H. fraxineus in forest stand litter on a density gradient of the host, the ash tree. We will rely on two existing networks on which a strong relationship between host density and ash dieback severity has been identified (network of forest stands set up to study the effect of density and mixing on ash growth, network of stands on a locality to study the effect of the landscape on disease evolution). Two questions will be examined in more detail: 1) Do the possibilities of encounter of sexual partners generate a significant Allee effect at low host density for H. fraxineus? Can this possible limitation of inoculum production coupled with the limits of dispersion of the pathogenic fungus explain a threshold effect for the development of the epidemic in isolated and small ash populations? 2) Does the microbiota associated with ash rachis present in the litter respond to host density in the stand and can this affect inoculum production along an ash density gradient?

This thesis will be carried out using a dual approach of modeling and studies of fungal communities associated with ash rachis in litter by metabarcoding. The modeling part will extend the work done in Dr. Grosdidier’s thesis that generated the relevant data. The co-supervisors have extensive experience of collaborating on the study of fungal and forest oomycete communities. This work is part of the H2020 HOMED project (“Holistic Management of Emerging forest pests and Diseases”, 2018-22), which provides funding for the PhD grant and will provide a promising scientific framework on the biology of fungi and invasive insects.

Applications will be considered in the last week of July (application before July 22, 2019).

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Déterminants de la production d’inoculum chez Hymenoscyphus fraxineus, agent de la chalarose du frêne

Direction de thèse B. Marçais (benoit.marcais@inra.fr), Codirection de thèse Marc Buée (UMR IAM, INRA Nancy)

L’introduction d’espèces fongiques exotiques est une cause très importante d’émergence de maladies des arbres forestiers et ces agents pathogènes invasifs provoquent souvent des épidémies dévastatrices dans le domaine forestier. Les moyens de lutte sont réduits et une meilleure compréhension des régulations naturelles est indispensable au développement de stratégies efficaces de gestion de ces invasions. Parmi les régulations possibles, les effets Allee (limitation de la croissance de la population à faible densité) ou l’effet des microflores associées aux réservoirs d’inoculum sont mal caractérisés pour de nombreux agents pathogènes fongiques forestiers. La thèse portera sur la chalarose du frêne, une maladie qui a émergé en France en 2008 et a depuis fortement réduit la productivité des peuplements, remettant en cause l’intérêt de cette espèce comme essence forestière.

L’objectif de ce projet sera de mieux comprendre ce qui conditionne la production d’inoculum d’H. fraxineus dans la litière des peuplements forestiers sur un gradient de densité de l’hôte, le frêne. Nous nous appuierons sur deux réseaux existants sur lesquels une forte relation entre densité d’hôte et sévérité de la chalarose ont été mis en évidence (réseau de placettes mis en place pour étudier l’effet de la densité et du mélange sur la croissance du frêne, réseau de placettes sur une commune pour étudier l’effet du paysage sur l’évolution de la maladie). Deux questions seront examinées de façon plus détaillée : 1) Est-ce que les possibilités de rencontre des partenaires sexuels génèrent un effet Allee significatif à faible densité d’hôte pour H. fraxineus ? Est-ce que cette limitation éventuelle de la production d’inoculum couplée aux limites de la dispersion du champignon pathogène peut expliquer un effet de seuil pour le développement de l’épidémie dans des populations de frênes isolées et de petite taille ? 2) Le microbiote associé aux rachis de frênes présents dans la litière répond-il à la densité de l’hôte dans le peuplement et cela peut-il affecter la production d’inoculum le long d’un gradient de densité de frênes ?

Cette thèse sera réalisée par une double approche de modélisation et d’études des communautés fongiques associées aux rachis de frênes dans la litière par métabarcoding. La partie de modélisation prolongera le travail réalisé dans le cadre de la thèse de M. Grosdidier qui a permis de générer les données pertinentes. Les co-encadrants ont une solide expérience de collaboration sur l’étude des communautés fongiques et d’oomycètes forestières. Ce travail s’intègre dans le projet H2020 HOMED (« Holistic Management of Emerging forest pests and Diseases », 2018-22) qui apporte le financement de la bourse et fournira un cadre scientifique porteur sur la biologie des champignons et insectes invasifs.

Les candidatures seront examinées dans la dernière semaine de juillet (candidature avant le 22 juillet 2019).

Offre d’emploi : Gestionnaire de la recherche CDD 6 mois INRA

Laboratoire d’accueil : UMR116 INRA/Université de Lorraine Interactions Arbres/Microorganismes

Référence : E. Gelhaye (Directeur)

Date limite d’envoi des candidatures : 30/06/2019

Personnes à contacter : eric.gelhaye@univ-lorraine.fr

Lieu : Centre Inra Grand Est-Nancy, Site de Champenoux (54280). Le site Inra de Champenoux est situé dans la campagne nancéenne. Un bus gratuit relie quotidiennement le centre de Nancy à Champenoux. Une restauration est assurée sur place.

Niveau d’étude : BAC + 2 minimum

Durée : 6 mois, prolongeable. Poste : TR

Salaire brut selon expérience professionnelle antérieure : entre 1593 euros et 1733 euros.

Statut : CDD

UMR IAM et son organisation

Depuis sa création en 2001, la mission première de l’Unité Mixte de Recherche 1136 Interactions Arbres / Micro-organismes (IAM) Université de Lorraine / INRA est d’approfondir les connaissances sur la biologie et l’écologie des interactions entre micro-organismes et arbres forestiers. Regroupant environ 100 membres dont 46 permanents, IAM est organisée en trois équipes et située sur deux sites :  le site de Champenoux (54280) et le site de Vandoeuvre (54506). La gestion administrative et financière de l’unité est placée directement sous la responsabilité hiérarchique de la direction et effectuée actuellement par quatre gestionnaires (3 sur le site de Champenoux, 1 sur le site de Vandoeuvre).

Les missions

Suite au départ programmé d’une gestionnaire du site de Champenoux, la personne recrutée prendra en charge :  

  • le traitement d’opérations de gestion financière : gestion de commandes et suivi de la facturation
  • la gestion des ressources humaines courantes : déplacements en France et à l’étranger, réservation de billets de transport et d’hôtels, établissement d’ordres de misions et de notes de frais, préparation des dossiers pour l’accueil d’agents contractuels
  • la gestion à distance ou sur site, de la logistique des événements organisés ponctuellement (colloques) : inscriptions des participants, réservations des transports et de l’hébergement, accueil lors de l’évènement, etc…

Ces missions s’effectueront en collaboration étroite avec les autres gestionnaires de l’unité et sous la responsabilité hiérarchique directe de la direction de l’unité.

Profil recherché

Le(a) candidat(e) recherché(e) possédera une formation administrative et financière de niveau Bac+2/3. Elle s’appuiera sur une bonne capacité d’organisation et un goût pour le travail en équipe. Une connaissance de l’anglais sera appréciée.

PhD position on poplar rust

English version: see below

This position has been filled!

Titre du sujet de thèse :

Caractérisation évolutive et fonctionnelle d’un locus d’avirulence chez l’agent de la rouille du peuplier

Encadrants :

Pascal FREY (DR2, HDR), directeur de la thèse

Sébastien Duplessis (DR2, HDR), co-directeur de la thèse

Laboratoire d’accueil :

UMR Interactions Arbres – Microorganismes

INRA/Université de Lorraine

Centre INRA Grand Est Nancy

54280 Champenoux

https://mycor.iam.inrae.fr/IAM/

Université d’inscription de l’étudiant en thèse : Université de Lorraine

Financement : Région Grand Est et ANR.

Résumé de la thèse

L’objectif de la thèse proposée est d’étudier les mécanismes sous-jacents à l’évolution de la pathogénicité d’un agent pathogène, Melampsora larici-populina, responsable de la rouille du peuplier. Grâce à une étude d’association pangénomique (GWAS), nous avons récemment identifié un locus dans le génome de M. larici-populina, qui pourrait correspondre au locus d’avirulence Avr7, dont la mutation est responsable du contournement de la résistance R7 du peuplier. L’objectif de la thèse sera d’étudier cette région génomique et de valider fonctionnellement le locus d’intérêt. Il s’agirait alors du premier gène d’avirulence identifié chez ce champignon. Plusieurs approches complémentaires sont envisagées : (i) une approche de génomique comparative afin de préciser le polymorphisme dans cette région ; (ii) une approche de transcriptomique afin de préciser l’expression du gène d’avirulence et des gènes co-exprimés ; (iii) une approche de génomique fonctionnelle pour tenter d’exprimer la protéine correspondante dans un système hétérologue et de rechercher son interactant dans les cellules végétales. Ces approches originales, mais néanmoins bien maitrisées par l’unité d’accueil, ont pour ambition d’apporter une meilleure compréhension de l’évolution des génomes des agents pathogènes afin d’aider à la définition de stratégies de sélection des plantes (en particulier le peuplier) pour une résistance durable.

Candidature :

Envoyer un CV, une lettre de motivation et les coordonnées de 2 personnes de référence à Pascal Frey (pascal.frey@inra.fr) et Sébastien Duplessis (sebastien.duplessis@inra.fr) avant le 1er septembre 2018.

Compétences recherchées

Le(la) candidat(e) devra avoir de bonnes compétences en génétique, génomique, bioinformatique et en biologie moléculaire. Il(elle) devra avoir des connaissances de base en écologie et un intérêt pour la biologie évolutive et la pathologie végétale. Un goût prononcé pour le travail en équipe est indispensable.

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Title of the thesis

Evolutionary and functional characterization of an avirulence locus in the poplar rust fungus.

Advisors:

Pascal FREY (Senior scientist), main supervisor

Sébastien DUPLESSIS (Senior scientist), co-supervisor

Host laboratory

Department of Tree – Microbe Interactions

INRA / University of Lorraine

INRA Grand Est Nancy research centre

54280 Champenoux

https://mycor.iam.inrae.fr/IAM/

Funding : Region Grand Est and ANR (French National Research Agency). Duration 3 years. Monthly net salary about €1400.

Thesis summary

The objective of this thesis is to study the mechanisms underlying the evolution of pathogenicity of the poplar rust fungus, Melampsora larici-populina. Through a genome-wide association study (GWAS), we recently identified a locus in the genome of M. larici-populina, which could correspond to the avirulence locus Avr7, whose mutation is responsible for R7 resistance breakdown in poplar. The objective of the thesis will be to study in fine details this genomic region and to functionally validate this avirulence locus. This would be the first avirulence gene identified in this biotrophic fungal species. Several complementary approaches will be engaged: (i) a comparative genomics approach in order to list the polymorphisms in this region; (ii) a transcriptomic approach to clarify the expression of the avirulence gene and the co-expressed genes; (iii) a functional genomic approach to attempt to express the corresponding protein in a heterologous system and to search for its interactant in plant cells. These original approaches, but nevertheless well mastered by the proposing team, aim to provide a better understanding of the evolution of the pathogen genomes in order to help define plant selection strategies for durable resistance, especially for poplar.

Application

Send CV, cover letter and contact details of two referees to Pascal Frey (pascal.frey@inra.fr) and Sébastien Duplessis (sebastien.duplessis@inra.fr) before September 1, 2018.

Required skills

The candidate should have good skills in genetics, genomics, bioinformatics and molecular biology. He/she should have basic knowledge in ecology and an interest in evolutionary biology and plant pathology. A taste for teamwork is essential. Knowledge of French will be an asset but is not mandatory.

 

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Offre de CCD de 2 ans niveau Ingénieur d’Etudes

Comment identifier les foyers de Phytophthora ramorum en France ?

Encadrants : Benoit Marçais, UMR IAM, INRA-Nancy & Renaud Ioos, Laboratoire de la Santé des Végétaux, ANSES Nancy

 

Phytophthora ramorum est un parasite polyphage infectant des arbres de familles très diverses (en particulier Lauracées, Fagacées, Ericacées et Pinacées). Il a été initialement décrit pour ses dégâts sur Fagacées dans l’ouest des USA (« Sudden Oak Death »). Mais, il a ultérieurement démontré sa capacité à provoquer des épidémies sévères sur des hôtes sur lesquels il n’était pas du tout attendu : alors que le hêtre a une sensibilité reconnue et était la cible attendue de l’épidémie en Europe, l’essence fortement impactée en Grande-Bretagne a finalement été le mélèze du japon (« Sudden Larch Death »). Toutefois, des Fagacée tels que le chêne vert et surtout le châtaignier restent des candidats possibles pour un développement ultérieur de l’épidémie car, comme le mélèze, ils peuvent multiplier l’inoculum et présentent une sensibilité de l’écorce significative. Ce parasite représente donc un risque majeur et est classé comme organisme de quarantaine en Europe (soumis à éradication).

Phytophthora ramorum a été identifié en Bretagne en 2017 dans plusieurs peuplements de mélèzes. Le projet proposé est centré sur le développement de méthodes permettant d’identifier de façon fiable les foyers de P. ramorum en Bretagne afin d’optimiser les mesures de gestion de ces derniers. L’accent sera mis sur la capacité à détecter le parasite le plus précocement possible dans divers supports (air, eau, litière, plante), soit par isolement mycologique, soit par méthode de détection moléculaire (qPCR), dans le but d’améliorer la surveillance du parasite en milieu naturel, en particulier dans les cours d’eau, et de limiter sa propagation. Dans un second temps, l’hypothèse que le mélèze est le seul hôte compétent à considérer sera testée. Pour cela, la capacité de différents ligneux à être infectés, à produire de l’inoculum en milieu naturel et a permettre la persistance du parasite dans l’environnement sera évaluée en ciblant préférentiellement les hôtes potentiels (châtaignier, chêne vert, frêne, rhododendron, viornes, myrtille, robinier …).

Pour réaliser ce projet, nous recrutons un(e) ingénieur(e) d’étude pour une durée de 2 ans à partir d’Août ou Septembre 2018. Le candidat(e) sera en charge des développements méthodologiques sur les techniques de détection à partir de tissus infectés ou d’eau de rivière (méthodes moléculaires ou de mycologie) et de la prospection de terrain (plusieurs semaines de déplacement dans le Finistère par ans). Une formation ou une expérience de travail en laboratoire (techniques de biologie moléculaire et de microbiologie) et / ou de travail sur le terrain dans le domaine de la protection des plantes est demandée. Le poste sera basé à l’INRA Grand Est à Champenoux.

Contact : benoit.marcais@inra.fr ; renaud.ioos@anses.fr

La date limite de candidature est fixée au 15/07/18.

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Soutenance d’HDR de Renaud Ioos (Anses LSV)

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La soutenance de l’HDR de Renaud Ioos (Anses, Laboratoire de la Santé du Végétal, Unité de Mycologie, Malzéville), intitulée “Détection et caractérisation de champignons et d’oomycètes phytopathogènes, maillons essentiels de l’évaluation et de la réduction du risque sanitaire”, a eu lieu mercredi 23 mai à 9h00 dans l’Amphi 7 de l’Université de Lorraine à Vandoeuvre-lès-Nancy, devant le jury composé de :

Marie-Laure Desprez-Loustau, Directrice de Recherche INRA Bordeaux, Rapporteur
Elisabeth Fournier, Directrice de Recherche INRA Montpellier, Rapporteur
Ivan Sache, Professeur AgroParisTech, Rapporteur
Pascal Frey, Directeur de Recherche INRA Nancy, Examinateur
Claire Veneault-Fourrey, Maître de Conférences Université de Lorraine, Examinatrice
Charles Manceau, Directeur Santé du Végétal ANSES, Examinateur

Résumé : Un système efficace de quarantaine phytosanitaire est un élément essentiel pour assurer la sécurité sanitaire des plantes, et protéger notre agriculture, notre foresterie, et notre environnement vis à vis de l’introduction ou de la dissémination de nombreux bioagresseurs. Mes travaux de recherche ont été consacrés aux champignons phytopathogènes, agents responsable de la majorité des maladies des plantes. Ils ont principalement visé à développer et fiabiliser des outils spécifiques de détection et d’identification de ces agents pathogènes, notamment les taxa responsables de maladies de quarantaine ou émergentes, et à contribuer à leur caractérisation génétique ou épidémiologique. Ces outils et ses connaissances participent à l’évaluation et à la réduction du risque sanitaire en prévenant l’introduction de nouveaux champignons pathogènes et en réduisant le potentiel d’installation et de dispersion. Mes projets de recherche s’attacheront à améliorer la détection de ces signaux émergents en exploitant de nouvelles technologies, et à explorer plus en profondeur la nature des nouveaux taxa de champignons phytopathogènes.

Abstract: An effective phytosanitary quarantine system is essential for ensuring plant health and protecting our agriculture, forestry, and environment from the introduction or spread of many pests and pathogens. My research has been devoted to phytopathogenic fungi, agents responsible for the majority of plant diseases. They mainly aimed at developing and making reliable specific tools for the detection and identification of these pathogens, including taxa responsible for quarantine or emerging diseases, and to contribute to their genetic or epidemiological characterization. These tools and knowledge contribute to the assessment and reduction of the health risk by preventing the introduction of new pathogenic fungi and reducing the potential for installation and dispersal. My research projects will focus on improving the detection of these emerging signals by exploiting new technologies, and to further explore the nature of new taxa of phytopathogenic fungi.

Vous êtes cordialement invités à la soutenance, ainsi qu’au pot qui aura lieu dans la salle de réunion du Département de biologie (entrée 1B, 7e étage).

L’unité IAM au Salon de l’Agriculture

Retour en images via Twitter sur 10 jours de folie pour notre unité au Salon International de l’Agriculture à Paris…

 

Post-doc position

Using Ascobolus immersus as a genetic model for understanding the sexual reproduction of the truffle.

Job description: The successful applicant will work for a joint project between INRA-Nancy-Lorraine, University Paris Sud and CNR-IBBR Perugia.

The aims of the project AscoTube are to 1) use Ascobolus immersus as a genetic model species to assess the truffle strains recognition in vitro and 2) better understand the truffle sexual reproduction in situ.

The successful applicant is expected:

1) to set cassettes and transform A. immersus with mating type genes from both Tuber melanosporum and Tuber indicum, previously identified by means of genomic and genetic tools;

2) to test the intra and inter specific recognition of these genes;

3) to follow the dynamics of strains of different mating type in the soils of truffle a plantation, in the root system and in the fructification.

Requirements

PhD in Microbiology or Molecular biology or related science.

Experience in molecular genetics, molecular biology as well as knowledge on fungal genetic transformation, soil DNA extraction and quantitative PCR will be an advantage.

Communicate in English with other members of the lab as well as other members of the project.

Working language(s): English, French and Italian

Application

Applicants should submit (1) a cover letter describing their research interests and background, (2) a detailed CV , and (3) the contact details of three referees.

Contact

Claude Murat, INRA Centre Nancy-Lorraine, UMR1136, 54280 Champenoux, France, claude.murat@nancy.inra.fr

Fabienne Malagnac, University Paris-Sud, UMR 9198, 91400 Orsay cedex, France, fabienne.malagnac@u-psud.fr

Francesco Paolocci, CNR Perugia, IBBR, Via Madonna Alta, 130, 06128 Perugia, Italy, francesco.paolocci@ibbr.cnr.it

Research Teams’ Publications

https://mycor.iam.inrae.fr/IAM/?page_id=318

http://www.i2bc.paris-saclay.fr/spip.php?article69

http://ibbr.cnr.it/ibbr/publications/

Employer: INRA Nancy-Lorraine

Department & Research Team: Tree-microbe-interactions UMR1136

Place of work: Nancy /France, Orsay/France (for short period) and Perugia/Italy (for 3-6 months)

Duration: 12 months starting September 2016

Salary & Working hours: INRA Post-Doc depending on experience, 38.5h/week

Application deadline: July 15th, 2016

 

 

 

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Post-doc position

Towards new eco-friendly strategies to limit fungal attacks on plants and wood

Project: The adaptive capacity of a target population of fungi is intimately correlated with the selective pressure exerted by its local niche. This is due to the chemical specificity of these niches, which could be rich in secondary metabolites in the case of plants or rich in lignin-derived compounds in the case of wood. We have shown that lignolytic fungi have expanded detoxification systems composed by cytochrome P450 monooxygenases (P450s) and conjugating enzymes, allowing them to detoxify a large panel of toxic compounds that could be released during the wood degradation process. These enzymes are known to be highly versatile (i.e. they accept various substrates), with high catalytic promiscuity (i.e. only small sequence variations could modify their catalytic properties and the type of reactions catalyzed). Hence, by rapidly acquiring new functions under environmental pressures (neofunctionalization), these enzymes are part of the mechanisms developed by fungi to adapt to their changing environment. Thus, thanks to their efficient detoxification and antioxidant systems, fungi are amazing organisms able to resist hostile environments.

This project aims both at evaluating the antifungal capacity of various environmental extracts from plants and wood, and at delineating the underlying molecular mechanisms explaining the growth phenotypes of various fungal strains observed in presence of the tested extracts. By coupling these two approaches, we expect identifying natural extracts with antifungal activity and deciphering how they affect fungal metabolism. The expected results could help better understanding fungal physiology, evolutionary history and adaptation, knowledge that are required for developing new eco-friendly strategies to limit fungal attacks on crops and on wood material.

Required skills: This project combines genomic, transcriptomic, physiological, biochemical and chemical approaches. The candidate needs to have a strong expertise in molecular biology, fungal microbiology and bioinformatics. For this project, he will benefit from the expertise of many scientists in the research unit (see website: https://mycor.iam.inrae.fr/IAM/) with a strong background in these disciplines and from external existing collaborations for sample extraction and chemical analyses, fungal genetic transformation, or for protein structural analysis.

Place of work: Stress Responses and Redox Regulation” team (https://mycor.iam.inrae.fr/IAM/?page_id=17). Faculty of sciences, Vandoeuvre-lès-Nancy, France

Form of employment: Temporary employment for one year funded by the Région Lorraine and Lorraine University, possibly renewable and starting in autumn 2016.

Applicants should sent a CV, including the names and contact details of three referees, and a covering letter addressing the selection criteria to Dr Mélanie Morel-Rouhier, e-mail: Melanie.Morel@univ-lorraine.fr, phone: +33 3 83 68 42 28.

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Postdoctoral Position in Comparative Genomics and Symbiosis Evolution

Institution: INRA, UMR IAM, Lab of Excellence ARBRE

Location: Nancy, France

Job Description: 

A postdoctoral researcher position is available immediately in the lab of Francis Martin at the Tree-Microbe Interactions Department at INRA in Nancy, France. Martin’s lab uses computational approaches to study how saprotrophic and symbiotic (mycorrhizal) fungi evolve and adapt to their environments. Ongoing projects fall into the following broad areas: 1) Studying the emergence of the symbiotic mutualism in fungal and tree species by phylogenomics; 2) Characterization of symbiosis-related genes by using comparative transcriptomics; and 3) Deciphering genomic signatures of fungal adaptations to carbon decay and sequestration in forest habitats by metatranscriptomics. More information about Martin’s lab.

Qualified applicant must have a Ph.D. in bioinformatics, computational biology, computer science, evolutionary biology or a related field with background and strong interest in molecular evolution of Fungi. The ideal candidate will already have some experience working with large genomic data sets from sequenced fungi or plants. This position requires a high level of proficiency in programming skills, and experience applying computational methods to genomic data is highly desirable. Applicants must possess good communication skills and be fluent in both spoken and written English (or French). Strong skills in the use of unix-based computer softwares, critical thinking, problem-solving abilities, and the ability to work semi-independently are also required. The responsibilities will include pipeline development for analyses of next-generation data sets and utilization of high-performance computing facilities.

The successful candidate should anticipate contributing to a variety of ongoing collaborative research projects with the Joint Genome Institute, including the 1000 Fungal Genomes project and the Mycorrhizal Genomics Initiative, with teams across France, Europe and the United States. In addition to becoming a part of a vibrant research and educational environment, the incumbent can take advantage of professional development programs offered by Laboratory of Excellence ARBRE.

The initial appointment is for one year with the possibility of renewal for up to two additional years contingent upon performance and funding. Review of applications will begin immediately and continue until the position is filled. Start date is July 1st, 2016 at the latest.

Interested applicants should send a single PDF file containing CV, one-page statement of research interests and contact information of three referees to Francis Martin at fmartin[at]nancy.inra.fr.

 

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