Article: PLOS Biology

How Do Filamentous Pathogens Deliver Effector Proteins into Plant Cells?

B. Petre and S. Kamoun

Plos Biology, DOI: 10.1371/journal.pbio.1001801

Abstract

Fungal and oomycete plant parasites are among the most devastating pathogens of food crops. These microbes secrete effector proteins inside plant cells to manipulate host processes and facilitate colonization. How these effectors reach the host cytoplasm remains an unclear and debated area of plant research. In this article, we examine recent conflicting findings that have generated discussion in the field. We also highlight promising approaches based on studies of both parasite and host during infection. Ultimately, this knowledge may inform future broad spectrum strategies for protecting crops from such pathogens.

New student: Héma Fritz

Name Héma FRITZ  Héma_Fritz1
Team Ecogenomics of interactions team
Supervisors E.Martino/ A. Kohler, C. Fourrey
Subject Looking for effector symbiosis-related proteins in the ericoid endomycorrhizal fungus Oidiodendron maius
Type of study Master 2 Internship
Period February-August 2014

Article: Mycorrhiza

Climatic variations explain annual fluctuations in French Périgord black truffle wholesale markets but do not explain the decrease in black truffle production over the last 48 years. F Le Tacon, B Marçais, M Courvoisier, C Murat, P Montpied, M Becker. Mycorrhiza.

 Abstract

Production of the black truffle (Tuber melanosporum Vittad.) has experienced a decline in France

over the last century. Different sociological factors as well as climate change have been suggested as possible explanations for this decline. The aims of this study were to assess the effects of annual climatic variations on black truffle sales by analysing reliable data. Over the past 25 years, almost 90%of French truffle sales occurred in the southeastern region of France and, despite a decrease in southwestern France, for the last 25 years, sales were stable for France as a whole. An analysis of the two main southeastern wholesale markets (Richerenches and Carpentras) revealed that the main factor explaining the huge annual variations was the cumulative hydric balance from May to August of the year n. For the first time, frost days were also identified as an important factor in Richerenches. Using the model established for the past 25 years and the climatic data for the Richerenches and Carpentras basins, the truffle sales would have been stable from 1965 to nowadays. This simulation suggested that the production decline observed since 48 years could be attributed more to the change of rural world than to the climatic changes. The stability of production or the slight increase observed during the last 25 years could reflect the input of truffle orchards recently planted.

Article:Molecular Plant-Microbe Interactions

Populus trichocarpa and Populus deltoides Exhibit Different Metabolomic Responses to Colonization by the Symbiotic fungus Laccaria bicolor
TJ Tschaplinski, JM Plett, N Engle, A Deveau, K Cushman, MZ Martin, …
Molecular Plant-Microbe Interactions

Abstract

Within boreal and temperate forest ecosystems the majority of trees and shrubs form beneficial relationships with mutualistic ectomycorrhizal fungi (ECM) that support plant health through increased access to nutrients as well as aiding in stress and pest tolerance. The intimate interaction between fungal hyphae and plant roots result in a new symbiotic ‘organ’ called the ECM root tip. Little is understood concerning the metabolic re-programming that favors the formation of this hybrid tissue in compatible interactions and what prevents the formation of ECM root tips in incompatible interactions. We show here that the metabolic changes during favorable colonization between the ECM fungus Laccaria bicolor and its compatible host, Populus trichocarpa, are characterized by shifts in aromatic acid, organic acid, and fatty acid metabolism. We demonstrate that this extensive metabolic re-programming is repressed in incompatible interactions and that more defensive compounds are produced or retained. We also demonstrate that L. bicolor can metabolize a number of secreted defensive compounds and that the degradation of some of these compounds produce immune response metabolites (e.g., salicylic acid from salicin). Therefore, our results suggest that the metabolic responsiveness of plant roots to L. bicolor is a determinant factor in fungal:host interactions.

2 new students

Name Pierrick ROYER  Pierrick ROYER
Team Ecogenomics of interactions team
Supervisor Marc Buée
Subject Ecology of fungal communities: impact of logging residues removal
Type of study/visit Master 2 Internship
Period January-July, 2014
Name Mélanie LAGOGUET  Mélanie LAGOGUET
Team Ecogenomics of interactions team
Supervisors Claude Murat and Herminia De la Varga
Subject Dynamic of the black truffle sexual reproduction in the Rollainville truffle orchards
Type of study/visit Licence Pro Internship
Period February-May, 2014

HDR Defense: Stéphane Uroz

Today, Stéphane Uroz successfully defended his HDR, entitled “Ecologie des interactions biotiques et abiotiques des communautés bactériennes des sols: caractérisation des acteurs, des fonctions et des déterminants génétiques”.

Congratulations Stéphane for this brilliant defense!

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The defense was held the 24th February 2014 at 13h30 in Amphitheater 7, Faculté des Sciences, Boulevard des Aiguillettes, Vandoeuvre.

Composition du jury :

M. Christophe MOUGEL Directeur de Recherche INRA Rapporteur

M. Pascal SIMONET Directeur de Recherche CNRS Rapporteur

M. Stéphane VUILLEMIER Professeur de l’Université de Strasbourg Rapporteur

M. Eric GELHAYE Professeur de l’Université de Lorraine Examinateur

M. Pierre LEBLOND Professeur de l’Université de Lorraine Examinateur

M. Roland MARMEISSE Directeur de Recherche CNRS Examinateur

M. Lionel MOULIN Chargé de Recherche IRD Examinateur

Mme Pascale FREY-KLETT Directrice de Recherche INRA Invitée

M. Phil OGER Chargé de Recherche CNRS Invité

Résumé

La disponibilité des nutriments est un paramètre fondamental des cycles biogéochimiques qui régit la fertilité d’un sol et le fonctionnement d’un écosystème. Parmi les écosystèmes terrestres, les forêts développées sur sols acides et pauvres en éléments nutritifs de nos régions tempérées sont parmi les écosystèmes les moins amendés par l’Homme, en comparaison des sols agricoles, et qui de plus subissent une exploitation grandissante de la ressource bois. Ces caractéristiques n’empêchent pourtant pas les forêts de croitre. Dans ce contexte, on peut se demander d’ou proviennent les éléments nutritifs nécessaires au maintien de la croissance et de la santé des peuplements forestiers ? En dehors des apports liés aux dépôts atmosphériques et au recyclage des éléments nutritifs contenus dans les racines mortes et les feuilles, les minéraux du sol sont la source majeure de cations nutritifs disponible pour le fonctionnement à long terme de l’écosystème. La libération des nutriments à partir de ces minéraux devient dès lors un processus déterminant pour le bon fonctionnement de l’écosystème forestier.

Cependant, du fait des conditions régnant dans ces sols (pH acide), les minéraux les plus altérables ont été dissouts, ne laissant que des minéraux faiblement altérables tels que les silicates par exemple. La libération des nutriments à partir de ces minéraux devient dès lors un facteur déterminant pour le bon fonctionnement de l’écosystème. Mais comment cette altération minérale s’opère-t-elle ? Quelles sont les contributions relatives des réactions abiotiques et biotiques dans ce processus d’altération ? Si les processus abiotiques sont relativement bien connus, l’action de la composante biotique (arbre, champignon…) et notamment des communautés bactériennes des sols reste peu documentée. L’enjeu actuel est donc de déterminer : i) les acteurs et leurs interactions, ii) leur contribution au processus d’altération minérale et à la fertilité des sols, iii) d’identifier les mécanismes moléculaires impliqués dans le processus d’altération des minéraux et iv) les moteurs de la structuration des ces communautés microbiennes.

Depuis mon recrutement en tant que chargé de recherche en 2005, j’ai combiné une démarche d’écologie microbienne (pasteurienne et métagénomique) afin de décrire la structure taxonomique et fonctionnelle des communautés bactériennes des sols forestiers, une démarche mécanistique visant à identifier et caractériser les mécanismes moléculaires et les déterminants génétiques impliqués dans la capacité à altérer les minéraux, et enfin une approche de biogéochimie. Cette interdisciplinarité a pu se faire du fait de mon recrutement à l’interface entre deux laboratoires du Centre INRA de Nancy (département EFPA), l’UMR IAM et l’UR BEF. La combinaison de ces approches a permis de mettre en évidence qu’un enrichissement de bactéries altérantes s’opérait au niveau du système racinaire des arbres, suggérant que les arbres sélectionnent des auxiliaires microbiens pour assurer leur nutrition. Plusieurs études ont par ailleurs démontré que l’enrichissement de bactéries à fort potentiel d’altération était lié à des conditions de faible disponibilité en cations nutritifs et potentiellement aux besoins nutritifs des arbres. Ces liens entre l’arbre, la disponibilité en cations nutritifs et la structuration des communautés bactériennes des sols ont été confirmés par l’utilisation de méthodes indépendantes de la mise en culture. En effet, les approches basées sur le séquençage de gènes marqueurs ou de l’ADN environnemental ont mis en évidence qu’une sélection de communautés bactériennes spécifiques s’opérait au niveau du système racinaire des arbres, avec l’enrichissement de taxons présentant de fortes homologies avec les séquences des souches bactériennes altérantes isolées des mêmes sites. De manière intéressante, la disponibilité en cations nutritifs est la aussi apparue comme un paramètre fort de structuration, révélant notamment que les minéraux des sols forestiers sont fortement colonisés par des communautés bactériennes, capables d’altérer les minéraux, et que cette sélection varie en fonction de la nature chimique et de l’altérabilité des minéraux.

L’ensemble de ces travaux forme un tout cohérant qui suggère que les communautés bactériennes des sols forestiers jouent un rôle important dans le cycle des nutriments et la nutrition des arbres, en contribuant à libérer des cations nutritifs via l’altération des minéraux du sol. Ce processus semble néanmoins régulé par les conditions de disponibilité en cations nutritifs du milieu.